Compte Rendu réunion Mairie / association de parents d'élèves du 26 septembre 2014

Date de publication : Sep 27, 2014 8:5:29 PM

Madame le Maire a invité les associations de parents d’élèves ce vendredi 26/9 pour présenter l’organisation arrêtée par la ville pour 2014/2015 pour adopter dans les prochains jours, un PEDT (Projet Educatif Territorial). Elle souhaitait recueillir nos réactions et valider le principe d’un comité de suivi. L’objectif de la réunion étant de faire un tour de table de nos propositions pour améliorer ensemble la qualité d’accueil des enfants dans un contexte budgétaire très contraint.

Toutes les associations locales de parents d’élèves ainsi que les fédérations étaient présentes, et Madame BRUN Cathy, Maide-adjointe en charge du scolaire représentait la municipalité.

Madame BRUN a présenté le document du PEDT (il n’y avait qu’un seul exemplaire et il n’était pas prévu d’en donner copie aux associations. Nous avons réussi à obtenir le document de travail, nous l’avons publié sur internet : ci-dessous en pièce jointe, http://sites.google.com/site/gipelimeilbrevannes/actualites/CR-GIPE-Limeil-26-septembre-2014/document%20de%20travail%20PEDT.pdf). Nous avons appris à ce moment, que le vote du PEDT serait ce lundi 29 septembre au conseil municipal ! Il ne semble pas que les directeurs ni les enseignants n’aient été consultés.

Le PEDT permettra à la ville de toucher les subventions complémentaires de la CAF, sans pour autant mettre de NAP (Nouvelles Activités Périscolaires) en place. Le PEDT décrit le système actuel et n’envisage aucune amélioration à court terme. Il serait signé pour 2 ans, et il serait difficile de le casser pour en faire un nouveau plus adapté (d’autant qu’il n’est prévu que 3 réunions en tout et pour tout par an, ce qui ne permet en rien de travailler à améliorer la qualité des prestations proposées pour les enfants).

Sur ce point, le GIPE a noté que toutes les associations de parents d’élèves, et toutes les fédérations de parents, à l’unanimité :

  • ne sont pas d’accord sur la façon de faire (tout est déjà écrit, tout est déjà imposé sans aucune concertation, le document est présenté vendredi soir, il sera voté lundi en conseil municipal, sans possibilité de réfléchir ensemble, sans aucune concertation avec les professeurs ni les directeurs)

  • considèrent que c’est un PEDT « vide », sans contenu ;

  • estiment qu’il n’y a aucune amélioration par rapport à ce qui existe aujourd’hui. Il ne fait qu’officialiser le fonctionnement actuel et permet de toucher des subventions sans améliorer les choses pour les enfants ;

  • considèrent qu’en faisant les activités le matin (et non le soir), ce n’est pas un moment opportun pour faire (le matin est propice aux enseignements académiques). De plus, les enfants arrivant au fil de l’eau entre 7h30 et 8h50, il semble difficile d’avoir des activités de qualité, alors qu’en faisant les activités le soir, il est possible d’envisager que les parents ne récupèrent les enfants que lorsqu’elles sont terminées, et tous les enfants pourraient ainsi en bénéficier dans les mêmes conditions. De plus, nous n’avons aucune information sur les activités possibles.

Le GIPE transmettra donc ce rejet unanime à la DASEN (Directrice Académique des Services de l’Education Nationale) que nous avons rencontré récemment.

D’autres points ont été abordés lors de cette réunion :

  • Lundi 13 octobre, les écoles seront fermées le matin car les professeurs seront en réunion départementale. La municipalité mettra donc en place gratuitement le service minimum le matin. Sur ce sujet, nous nous devons de remercier Madame le Maire pour permettre aux parents de laisser les enfants le matin, ils seront encadrés jusqu’à la reprise des cours à 14h.

  • Pour les parents qui se sont organisés pour laisser leurs enfants à 8h20 comme martelé depuis des mois par Madame le maire, Madame BRUN approuve et comprend la demande des parents d’avoir un service gratuit ou tout au moins un tarif particulier pour éviter de payer « plein pot » au même tarif que ceux qui laissent les enfants à partir de 7h30. Mais la municipalité a décidé qu’il serait trop compliqué de mettre en place 2 tarifs, et que tout le monde paierait le tarif de garderie du matin. Elle a noté qu’il ne serait pas difficile pour les animateurs qui inscrivent les enfants le matin de le faire sur une feuille avec 2 colonnes (une pour les parents qui laissent les enfants avant 8h20, et l’autre pour les enfants arrivés entre 8h20 et 8h50).

  • Pour la tarification du pédibus à 1 € (sans prise en compte du coefficient familial). Il s’agit pour la mairie de faire comprendre aux parents qui inscrivent les enfants et qui ne les mettent pas chaque jour au pédibus, qu’ils prévoient des animateurs en conséquences et qu’ils sont donc trop nombreux lorsque les enfants ne viennent pas. Les représentants des parents d’élèves comprennent cette démarche d’éviter d’avoir 3 animateurs pour 2 enfants présents ! Mais nous proposons que ce soit plutôt un système de pénalité / sanction qui soit mis en place pour responsabiliser les parents qui inscrivent leurs enfants et qui ne les mettent pas. Le système à 1 € pour tous n’est pas du tout adapté. Certains parents qui ne peuvent pas payer 180 € par an demandent à leurs enfants de suivre le pédibus, mais surtout de ne pas mettre les gilets jaunes, car ils n’ont pas les moyens financiers. Les pédibus permettent d’assurer la sécurité des enfants sur le trajet (quand nous étions petits, nous allions à l’école seuls à pied, mais la vie a changé et nous attendons aujourd’hui plus de sécurité des pouvoirs publics). Madame BRUN a noté cette proposition pour décision ultérieur. En attendant, le tarif et le fonctionnement annoncé reste inchangé.

  • Concernant les tarifs qui augmentent de 30%, aucune réponse n’a été donnée par Madame BRUN. C’est une décision municipale qui ne changera pas.

  • Au sujet de la demande de certains parents de laisser leurs enfants à la cantine le mercredi midi, sans pour autant rester au centre de loisirs tout la journée, Madame BRUN a indiqué que Madame le Maire était contre cette idée, car ce serait ingérable. Le principe est donc rejeté par la municipalité, alors que pour les parents, il n’y a aucun problème de place ou d’organisation pour les quelques enfants concernés.

  • Pour la demande de manger sur plusieurs lieux, c’est en train d’être fait. Déjà les enfants sont répartis sur le centre de loisirs, Picasso et Prévert. Bientôt, Pasteur deviendra aussi un centre de loisirs pour le mercredi et les enfants y déjeuneront (ceux de Jean-Louis Marquèze iront aussi sur ce pôle).

  • Pour la possibilité de récupérer les enfants avant 16h30 le mercredi au centre de loisirs (par exemple pour ceux qui le faisait avant pour aller à des activités sportives à 15h par exemple). C’est un refus catégorique de la municipalité car cela nécessiterait de laisser les portes ouvertes, et poserait des problèmes de sécurité (qui n’existaient pas les années précédentes !)

  • Concernant les délais d’inscriptions 5 semaines à l’avance, autant les parents peuvent comprendre et accepter qu’il faille organiser et anticiper, autant ce n’est pas possible sur 5 semaines pour certains parents qui ont leur planning avec moins d’anticipation. Sur ce sujet, la mairie travaille pour réduire les délais et gérer les préinscriptions par Internet pour l’avenir.

  • Les collations du matin, surtout pour les maternelles qui mangent tard posent problème à l’inspection académique car ce sont les diététiciens qui organisent les repas du midi. Ce n’est pas un sujet sur lequel peut agir la municipalité. Les parents acceptent cette réponse, et traiteront cela au cas par cas.

  • La traversé des enfants aux carrefours : sur ce point, la réponse de Madame BRUN est qu’il est difficile de recruter des personnes pour des contrats de 30 minutes. Pourtant, selon les parents, il s’agissait d’animateurs qui se chargeaient de faire traverser, et les animateurs sont encore présents, mais sur certaines écoles ne font plus traverser. Madame BRUN a indiqué que la volonté municipale serait que maintenant des parents volontaires se chargent de cela. C’est tout simplement impossible car les parents qui amènent leurs enfants à l’école vont jusque dans la classe (maternelle) ou devant la grille (élémentaire). Et il y a le problème de responsabilité au cas où un parent dise de passer et qu’un accident se produise : pour Madame BRUN, ce serait un accident soumis au code de la route. Pour les parents, cela signifierait qu’un parent bénévole, sans contrat avec la mairie, pourrait perdre son travail s’il est gravement accidenté, sans aucun recours autre que celui du code de la route. Madame BRUN a noté ce point.

  • Pour les cartables perdus puis retrouvés (ou sacs à doudous) en début d’année, cela est lié aux couacs « normaux » de mise en route.

  • Madame BRUN a confirmé que le centre de loisirs était ouvert le mercredi matin pour la quinzaine d’enfants qui sont dans le privé sans école le mercredi matin.

Les autres points n’ont pas pu être abordés lors de cette réunion assez chargée et longue. Ils le seront lors d’une autre réunion à planifier par la municipalité.

Le GIPE ne se retrouve pas du tout dans la démarche mise en place par la mairie, et nous ne sommes pas du tout satisfaits. Ce qui est décidé n’est pas acceptable, et ne peut pas être accepté par les représentants des parents d’élèves.

Nous avons découvert, après la réunion, qu’au conseil municipal du lundi 29 septembre les nouveaux tarifs seraient aussi adoptés définitivement pour une application à partir du 1er octobre.

Il n’est pas possible d’organiser de manifestation légale d’ici à lundi, et Madame le Maire pourra donc faire voter tout cela sans que nous ne puissions agir ! Alors que nous étions dans une démarche d’échange constructif et d’échange, force est de constater que la réunion d’échanger d’hier soir n’était qu’une illusion : Madame BRUN n’avait aucune délégation pour changer quoi que ce soit t’autant qu’elle comprend certaines de nos demandes. Elle permettait de nous faire attendre pour faire voter le conseil municipal et ainsi refuser toutes les demandes des parents.

Le GIPE invite donc TOUS les parents à aller à la rencontre des élus de la majorité pour leur exprimer leur mécontentement, principalement au niveau des tarifs. Pour le PEDT, nous devrions pouvoir agir avec l’éducation nationale pour bloquer toute subvention tant que nous ne serons pas intégrés dans sa rédaction et tant que les enfants ne gagneront rien. Mais en ce qui concerne les augmentations des tarifs, il est nécessaire que chacun se mobilise pour voir les élus qu’il connaît pour lui demander de refuser de voter cette délibération, ou tout au moins d’en demander le report. Lundi soir, au conseil municipal il sera trop tard, les tarifs seront légalement votés, et il sera difficile de faire marche arrière. Manifestez-vous auprès des élus municipaux, c’est le seul moyen d’urgence que nous avons actuellement.

Réponse de Madame LAPORTE au compte rendu du RDV avec la municipalité du 26/9

Mail reçu de Madame LAPORTE, DASEN (Directrice Académique des Services de l'Education Nationale du Val de Marne) le dimanche 28 septembre à notre courrier du 27/9 lui demandant de ne pas valider le PEDT (dont elle n'avait pas connaissance) :

"Le PEDT, dans le prolongement du service public d’éducation et en complémentarité avec lui, offre un cadre d’organisation des activités périscolaires pour les enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires (article L 551-1 du code de l’éducation).

Le PEDT est élaboré à l’initiative de la collectivité compétente, conjointement avec les services de l’Etat et autres partenaires, notamment associatifs.

Le PEDT est outil collaboratif qui s’inscrit dans une démarche partenariale.

Les conseils d’école sont naturellement associés à ce travail, dans la mesure où, toujours dans un esprit de complémentarité et de cohérence éducative, les projets d’école doivent être pris en considération dans l’élaboration du PEDT.

Les conventions de PEDT sont signées entre le préfet du département, le maire de la commune et le directeur académique. Ce dernier s’assure notamment que le PEDT est en cohérence avec les projets d’école et les objectifs poursuivis par le service public d’éducation."